La communication s’appuie sur les yeux, le cœur et les oreilles :
- 10 % de la communication passe par les mots utilisés.
- 50 % est véhiculée par le langage corporel et l’apparence.
- 40 % repose sur l’intonation, le ton et les nuances.
Cette répartition montre l’importance du non-verbal dans les interactions, particulièrement dans la prévention et la résolution des conflits.
Les jeunes en foyer de groupe, souvent plus vulnérables aux conflits, peuvent éprouver des difficultés à établir une communication claire en raison d’expériences passées de manque d’écoute. Ce manque peut engendrer une méfiance envers les adultes, rendant cruciale l’utilisation d’une communication attentive et empathique pour gagner leur confiance et améliorer les relations.
Les comportements observables chez les enfants, tels que pleurer, faire des crises de colère, ne pas écouter les consignes, se chamailler, crier, frapper ou pousser, et dire des mots méchants, sont souvent des manifestations de besoins non satisfaits et d’émotions sous-jacentes que nous ne voyons pas immédiatement. Voici ce qui peut se cacher sous ces comportements :
- Inquiétude
- Insécurité
- Besoin d’attention
- Anxiété
- Peur
- Stress
- Manque d’encadrement
- Jalousie
- Tâches trop difficiles
- Besoin d’être rassuré
- Faible estime de soi
- Manque d’affection
- Nouveauté
- Besoin d’être accepté
- Besoin de valorisation
- Peur du rejet ou de se faire ridiculiser
- Ne comprend pas ce qu’il doit faire
Pour intervenir efficacement, il est essentiel de reconnaître et d’aborder ces besoins et émotions sous-jacents afin de comprendre et de répondre de manière appropriée aux comportements des enfants.
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